Bio…

N’Swing a vu le jour en septembre 2011. J’ai créé cette association dans le but d’enseigner la danse pour tous. Mon objectif est de permettre à mes élèves de savoir danser avec tout le monde, de prendre du plaisir à partager cette passion, de transmettre leurs émotions aux autres.
Apprendre à guider pour les hommes, apprendre à suivre pour les femmes. Improviser sur la musique, prendre la parole en tant que danseuse, se laisser guider par sa partenaire. Danser sur la musique, son ressenti et ses émotions et non reproduire des automatismes. Se tromper pour apprendre et évoluer dans sa danse.
Voilà ce à quoi j’aspire lorsque j’enseigne. Voilà ce que je souhaite transmettre comme compétences et valeurs.

Une phrase ne saurait définir la danse tant celle-ci est riche en tout sens : convivialité, joie, connexion, rythmiques, rencontres, amusement, techniques, détente, coordination, souplesse, confiance en soi…La danse procure un bien-être personnel et intense.

La danse, c’est tout cela : rencontres, amitiés, convivialité, joie, passion…

Elle évolue au Puy en Velay avec de nouvelles pratiques, de nouveaux adhérents, de nouvelles connaissances et amitiés qui se forment.

À très bientôt.

Olivier.

Enseignant principal de l’Association N’Swing, Olivier a commencé la danse en 2004 avec le rock’n’roll pour poursuivre en boogie et en lindy hop durant plusieurs années. Sa formation s’est faite principalement en France auprès de grands danseurs et professeurs de danse internationaux. Une partie de sa formation a aussi été réalisée aux Etats-Unis.

En 2009, il a commencé à apprendre le West Coast Swing et le Charleston et sa formation continue encore aujourd’hui auprès des enseignants les plus reconnus sur la scène française et internationale. Il s’est également initié aux danses latines en commençant par la salsa, puis la bachata et la kizomba.

Depuis son arrivée en Haute-Loire en 2016, il a commencé à enseigner le Lindy Hop, le West Coast Swing et le Charleston Jazz Roots. La Bachata et récemment l’urban kiz se sont intégrées à son enseignement petit à petit dans le bassin du Puy en Velay.

Enseignante dans la vie de tous les jours, Pauline a commencé la danse en 2008 avec la salsa. Rapidement passionnée et écumant les soirées, elle découvre successivement la bachata, le rock et le west coast swing et s’initie aujourd’hui aux danses swing.

Elle rejoint la communauté du west coast swing en 2015, qui est un coup de foudre pour elle. Pauline se forme actuellement en tant que danseuse auprès d’un professeur renommé à Aix-en-Provence et participe régulièrement à des événements internationaux pour compléter sa formation et se challenger en compétition.

Elle accompagne Olivier lors des stages avec l’association N’swing et lors des événements locaux ou internationnaux et contribue à enrichir les cours de west coast swing au Puy en apportant son styles et ses idées.

…et histoire.

Le Swing

Les danses swing sont à l’origine des danses dansées sur du swing : le swing en tant que musique est un courant du jazz dont le côté ternaire donne un côté rebondissant (swing signifie “balancer”). Un ensemble de danses solo ou en couples (notamment le Charleston) vont alors naître. Pratiqué sur les musiques jazz des little et big bands à partir de la fin des années 1920, les danses swing se caractérisent avant tout par une énergie débordante et un brin de folie. De manière plus technique, le swing en danse de couple est caractérisé par un guidage du corps face à face, en parallèle (pas de contrepoids ou de guidage avec les bras). Beaucoup de danses swing incluent un “bounce” qui est une sorte de rebond dans le sol, qui colle particulièrement au côté “swing” de la musique.

Les origines de la danse swing remontent aux années 1920, avec le Charleston. En 1927, George Snowden, danseur au Savoy Ballroom (New York), baptisa en réponse à un reporter cette danse “Lindy hop”, en référence à Charles Lindbergh (surnommé « Lindy ») qui accomplit la traversée de l’Atlantique (le Big Hop). Encore aujourd’hui, c’est ce style de swing qui est le plus dansé en Amérique.

En 1945, la victoire des Alliés exporta le « swing » (Jitterbug) en Europe et notamment en France, avec deux foyers particuliers Paris et Lyon. Avec l’arrivée de la guitare électrique et du rock ‘n’ roll, différents courants de danse naquirent alors, avec notamment le bebop et le rock ‘n’ roll. Le rock, caractérisé par le « rock-step » fit perdre les “attributs swing” de la danse à cause du guidage avec les bras nécessaire sur les deux premiers temps du pas de base. Ces danses étaient souvent acrobatiques et c’est en 1968 que des Lyonnais décidèrent de se focaliser sur cet aspect du rock, en créant le rock acrobatique (donc issu du swing sans être une danse swing en elle-même).

Le swing tomba alors en désuétude dans les années 1970, disparaissant presque complètement. Il fallut attendre les années 1990 avant que de jeunes enthousiastes découvrent de vieilles vidéos et tentent de reproduire ce qu’ils y voyaient. Une danse plus simpliste, éloignée de sa forme originale, résulta de ces expériences: on la nomma East coast swing.

Dans les années 1930, un danseur Californien du nom de Dean Collins décide d’aller “au temple du swing” pour apprendre à danser le “swing”. Chaque danseur a à cette époque un style très marqué et celui de Dean va progressivement évoluer vers une danse sans bounce (droite & fluide). Il rejoint Los Angeles en 1937, sur la côte ouest des États-Unis. Malgré son style très original, l’association de Dean avec une partenaire exceptionnelle (Jewel McGowen) va lui permettre de gagner des concours. Beaucoup de danseurs vont alors s’intéresser à sa technique de danse. À ce moment, cette danse n’a pas encore de nom, on parle juste de « swing ».

Dans les années 1940, Dean Collins se voit embauché par Arthur Murray, directeur du plus grand studio de danse américain. Arthur veut répandre le style de Dean parmi les centaines de styles de « jitterbug » différents dansés partout en Amérique. L’avantage du style de Dean est une danse plus coulée et douce.

En plus de cette cacophonie de styles, la communauté américaine des danses de salon va adapter le Jitterbug en une version « simplifiée » : le East coast swing, une danse en 6 temps où le cavalier a un rôle très central.

De son côté, en marge de la communauté américaine de danse de salon, Arthur Murray souhaite ensuite faire le ménage dans les différents styles de Jitterbug. Le « sophisticated swing » de Dean, toujours très populaire sur la côte ouest sera officiellement nommé « Western Swing » en 1951.

Dans les années 1950, les bons danseurs dansaient le Western Swing en le faisant passer comme du « East Coast Swing ». En fait, les débutants apprenaient le East Coast Swing, et une fois un certain niveau atteint, ils voyaient le style du Western Swing. Le Western Swing s’est donc vu enrichi des passes en 6 temps adaptées du East Coast Swing.

En 1958 une ancienne danseuse, qui avait délaissé le swing décide d’ouvrir son école : c’est Skippy Blair, 30 ans. À cette époque, les danses de couple sont peu à peu délaissées, à cause de la télévision qui était à l’époque une « attraction » qui réunissait les personnes, et à cause de l’arrivée des danses solo (notamment le twist), beaucoup moins codifiées et plus simples à apprendre. Cependant, Skippy aura un certain succès et fondera en 1968 le GSDTA (Golden State Dance Teacher Association). Elle va participer à la codification du Western Swing, et aussi à son changement de nom en 1961 qu’elle nommera « West Coast Swing » sur ses publicités. Officiellement, c’est la première apparition du terme « West Coast Swing ».